vendredi 8 février 2013

L’ASSISTÉ

Il est gonflé, Johnny ! On est un pays d’assistés !!

Il s’est regardé le déchet du rock ? Parce que j’ai pas besoin de lire ses mémoires pour connaître son histoire. Johnny, c’est pépé-plagiat. Cinquante ans qu’il imite péniblement, pathétiquement, le pire du blues et du rock. Cinquante ans qu’il reprend des hits américains, péniblement adaptés dans un français pire que celui de Céline Dion. Et c’est même pas lui qui adapte. Johnny, il a jamais écrit une ligne de texte, ni une demi-mesure de musique.

Pour écrire, il a des assistants, ce qui nous donne la certitude qu’il est aussi assisté. Pour harmoniser, assistants aussi. Pour les lumières, la mise en scène, pareil. Sans ses béquilles intellectuelles, il ne peut rien, mais alors rien faire. Même pas écrire ses mémoires. C’est un assisté majeur. Il devrait y penser avant de signer des conneries qu’il n’a pas écrites mais éructées dans un magnétophone.

Il a même pas la dignité de rendre hommage à ceux qu’il a pompés. Les Stones, ils ont fait des concerts avec les grands bluesmen. John Lee Hooker par exemple. Johnny, jamais. Planquer ses sources, pas qu’on puisse comparer. Allez sur You Tube, vous trouverez dix interprétations majeures de The House of the Rising Sun. Pour apprécier Johnny derrière ça, faut aimer aussi McDonald et Armistead Maupin.

Parce que c’est même pas un grand interprète, l’assisté.. Je peux comprendre qu’il y en ait qui aiment. Tous ceux pour qui les States, c’est un immense poncif, avec santiags et Stetson, ceux qui vont pas plus loin que les images de TF1. Ceux qui lisent Chester Himes en traduction, quand ils savent qui est Chester Himes.

Mais ceux là, les franchouillards assistés comme dit Johnny, c’est ceux qui lui apportent leur fric. C’est bien l’assistanat. L’assisté qui touche sa prime de Pole-Emploi, direct il va la filer à Johnny. Enlève l’assistanat, Johnny, il peut revendre son chalet suisse.

Depardieu, j’avais rien dit. Depardieu, il est protégé par son immense talent qui lui permet de passer de Cyrano à Obélix et Raspoutine. Johnny, s’il attend son talent pour le protéger, il va pas tarder à nous quitter. Je suis sûr qu’il a déjà organisé son dernier voyage et je tiens le pari qu’il y aura des Harley-Davidson dans le cortège.

Johnny, c’est un gros poncif, une pâle copie de tout ce qu’il aime, un mec qui fait pas la différence entre le blues de Memphis et celui de Chicago. Il a eu du bol.

Assisté par la chance.

On en reparlera pas…..

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